Le mercato du motoGP, jeux de dupes.

Publié le 10 02, 2020 dans la catégorie News

Alors que Yamaha a, d’ores et déjà, confirmé sa line-up 2021-2022, les autres équipes d’usines sont en pleine tractations. Enfin… C’est ce qu’ils disent.

En sus d’un Quartararo, virant ni plus ni moins qu’un certain #46 de son piédestal,

Quartararo rejoindra Viñales dans l'équipe officielle Yamaha en 2021

Vinales était le premier confirmé, alors même que Ducati lorgnait ouvertement dessus et que ce dernier avait fait, au cours de la saison passée, lorsqu’il était au fond du trou avec la M1, des déclarations laissant à penser qu’il se sentirait mieux sur la moto de Borgo Panigale.

2021-22 : Viñales restera chez Yamaha !

Et Yamaha de conclure ses annonces par celle, non moins fracassante, bien qu’attendue, de leur dernière recrue, quintuple champion du monde, dont trois fois en catégorie reine dans leurs propres rangs ; #99, alias Jorge Lorenzo. Pilote d’essais de luxe s’il en est.

Yamaha officialise Jorge Lorenzo en tant que pilote d'essais

On s’attendait donc à un mercato âprement disputé, avec moult transferts de ténors, c’était sans compter sur la firme aux diapasons, qui a singulièrement écourté le suspens. Mais il reste nombre de pilotes n’ayant pas renouvelé ou signé ailleurs. Dont le plus emblématique, boss actuellement incontesté de la catégorie, Marc Marquez…

De suspens, il resterait donc.

Mouais, sauf que malgré les dénégations de d’Alberto Puig, team manager de Repsol Honda, disant que rien n’était encore fait.

Alberto Puig, Honda : “je voudrais dire qu’avec Márquez, c’est fait...”

Tout comme il disait, en fin de saison dernière, que Lorenzo honorerait son contrat jusqu’au bout, alors que tout le monde savait qu’il n’en serait rien. C’est pas comme ci, il n’y avait pas regroupement familial au sein du HRC. Un certain Alex, du même nom que le #93, certes champion du monde Moto2, mais surtout, petit frère de, nom de famille : Marquez. Et que ce recrutement n’aurait pas alors conditionné une certaine fidélité au blason ailé de MM93 pour les saisons en cours de négociations.

Lire aussi : Petits mensonges entre ennemies !

De suspens, il n’y a désormais plus si ce n’est chez Ducati, où il semble déjà acté que Danilo Petrucci, qui ne mets plus un pneu devant l’autre depuis la mi-saison dernière, sera évincé. Mais au profit de qui ? Sachant que les Suzuki boys vont certainement restés chez eux, mis à part une pépite –pas encore vraiment décelée- venu du moto2, qui se révélerait donc cette année en resplendissant lors du championnat à venir, on opterait volontiers pour Jack Miller (le seul a tirer profit du nouveau boudin arrière Michelin au cours des tests de Sepang qui viennent de s’achever). Bagnaia n’a pas fait d’étincelles en 2019 mis à part justement il y a un an pile, lors de ces mêmes tests, à Sepang. On garde, bien évidemment, un œil acéré sur les performances dont sera capable notre tricolore, Johann Zarco durant les premières courses. Bref, malgré tout le respect que j’ai pour Danilo, il est évident qu’il y a une place à pouvoir chez Ducati usine.

Une place chez Ducati ? Et pourquoi pas deux ???

Quid de DesmoDovi ? Leader des rouges, incontesté depuis 3 années maintenant, 3 fois vice-champion du monde le garçon tout de même… Il n’en reste pas moins que l’entente entre lui et le grand manitou du clan Ducat, le sorcier Gigi Dall’igna, directeur du reparto corse, n’est pas au beau fixe et qu’on prête au premier des envies, soit de retraite, soit d’aller voir si l’herbe ne serait pas plus orange (Ok, ça veut rien dire) chez KTM.

En gros on a un clan Yamaha déjà officialisé, celui de Honda qui ne bougera pas, Suzuki à la même enseigne, et des Aprilia et KTM bien peu aguicheuses. Reste peut-être le guidon semi-officiel de Cal Crutchlow, qui ferait vraisemblablement valoir ses droits à la retraite en fin de saison 2020.

Plus la peine de faire ses jeux messieurs, à part quelques accessits, le tout est déjà plié.

Moto GP photo de bas de page